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Démarche artistique

Alain.G

 

"La contradiction lourd-léger est la plus mystérieuse

et la plus ambiguë de toutes les contradictions."

(Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, Gallimard, 1984.)

 

Le projet artistique d’Alain Gernigon, alias Alain.G, est basé sur une perception de notre société occidentale tendant vers une globalisation du monde qu’il se fait fort de combattre de façon poétique. La posture n’est ni réactionnaire ni ouvertement politique, mais se pose comme vision alternative du monde et de ses changements.

Il se pose en guerrier du « beau », en introspection sincère, n’hésitant pas à interroger ses propres contradictions en écho avec celles de notre société.

Il exprime son ferme positionnement face à un monde où la délocalisation des moyens de production, l’exode économique, rurale, des centres villes, et bientôt climatique, privent les hommes de leurs racines, obligeant les classes les moins favorisées à chercher toujours plus loin un habitat de moins en moins acceptable.

 

Face à un trop plein d’informations relayées par des médias omniprésents censés nous socialiser, il se positionne, tel « L’homme qui marche » d’Alberto Giacometti, aux pieds englués dans la glaise, en humain résistant. Cet œuvre, posée en métaphore de l’homme et de ses aspirations spirituelles, sera la plus forte référence artistique d’Alain.G.

 

Au fur et à mesure de ses expérimentations artistiques Alain G accumulera les expériences tactiles et visuelles, se libérant au fil du temps de la peinture, trop « enfermant » à ses yeux, comme ensuite pour ses sculptures, qu’il considère comme trop figées, éprouvant leurs faux équilibres comme statique.

 

Viendra ensuite une recherche dans le matériel béton et de la ferraille, tout en se formant parallèlement aux techniques de stratification. C’est en revenant à un médium plus fin qu’est le travail à la feuille d’or, qu’il prendra conscience de la valeur et des états « lumière » dans sa recherche.

 

Par extension, cette même lumière, vecteur de vie, révélera son basculement sur le monde végétal. Evidence !

 

 

 

Alain utilise ce support végétal et se l’approprie, c’est sa manière de faire passer son message tout en continuant à naviguer sur des zones instables et inconnues. Le tout créant le doute entre le naturel et le fabriqué, le spontané et l’intentionnel.

 

Chaque « Terre en l’air » est le dernier refuge d’un arbre qui trouve encore de quoi nourrir ses racines dans son voyage vers l’ailleurs, allégorie de l’élévation spirituel comme rempart à la barbarie.

 

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